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December 9th in London

Publication : (actualisé le ) par Jean-Pierre GOBIN

Happy birthday HUGO, we wish you the best for the future... Have fun & Take care.

Le thème de la balade du jour était : Some places rich in London

L’avantage de la Piccadilly Line est qu’elle permet de se rendre aisément dans certains quartiers « riches » de Londres.
Afin que la French Team puisse se reposer, nous avions fixé un rendez-vous à 12h30 à la station Finsbury Park

4 membres de la French Team ne sont pas venus : Trois d’entre eux ont retrouvé leurs parents venus leur rendre visite durant ce week-end tandis que la dernière a souhaité participer au concours mondial des marmottes

Bref nous voilà engouffrés dans le métro jusqu’à la station Knightsbridge. A la sortie nous nous trouvons au pied d’un prestigieux magasin dont le nom est quasiment connu mondialement, HARRODS.... Ah ne dites pas que je fais une faute d’orthographe SVP, le magasin initialement s’appelait bien HARROD’S, en 1928, lors de sa fusion avec DH Evan. Harrod’s store lmd a changé de dénomination sociale pour devenir « Harrods Lmd » perdant au passage son apostrophe....

Donc de nos jours vous entendrez parler de Harrods de Londres : Harrods of Knightsbridge.

Le célèbre Harrods est une marque véhiculant une image de luxe d’autant que la reine d’Angleterre est une fidèle cliente…
D’une emprise au sol de 18 225 m2, c’est immense magasin sur 7 niveaux avec une devise significative « Omnia Ubique omnibus » (« Tout, partout, pour tous »).
Certains de ses rayons, parmi lesquels ceux de Noël et d’épicerie fine (le Food Hall), ont une réputation mondiale.

La French Team est d’accord sur 2 choses : c’est super beau mais c’est super cher et « même que certains articles n’ont pas de prix affichés.. ».

Nous sortons de ce prestigieux magasin pour nous diriger vers le One Hype Park, situé environ à 200 m, juste à l’orée de Hyde park
It is a silo for oligarchs, a warehouse for sheikhs. It has grown up, like a Beckham sprog, in the glare of publicity. The prices of its flats have become, thanks to carefully planted and unverifiable news stories, the stuff of legend : £15m for three bedrooms, £140m for a 3,000sq m triplex penthouse – reportedly the most expensive apartment ever.
This is One Hyde Park, the £500m development of 86 flats in Knightsbridge, west London. It is the brainchild of Nick and Christian Candy, who were to the dizzy world of 00s property what the Gallagher brothers were to 90s music. They were stars, feted in magazine profiles, celebrated for their stylishness and wizardry.
They are now comparatively cash-lite and, although they have managed the development of the project, they do not actually own the building – it belongs to a consortium that includes the prime minister of Qatar. Instead, Candy and Candy are credited for their "exclusive interior design", a shimmering, silvery cream, leather and silk art decoish affair.
They are part of an array of brands intended to lure buyers : design by Candy and Candy, "legendary service" by the Mandarin Oriental hotel, "acclaimed art" by James Turrell, Rolex and McLaren shops, and security by the SAS or, at least, SAS-trained personnel. It is the self-declared "best project in the world" at the "world’s most glamorous address".
It is planned so that residents need never put their feet on a pavement or jostle with the general public. Cars can sweep them into the complex and an underground tunnel connects to the neighbouring Mandarin Oriental hotel, enabling its exquisite room service to get to the apartments. There is a 21 metre swimming pool, spa, cinema and golf simulator. It assuages anxieties, including some you never knew you had : there are iris-recognition scanners, while an optional extra is a camera that films your back and plays it out with time delay on a mirror, so that you know you look as immaculate behind as before.

Nous prenons le temps de regarder la situation et la structure de ces 4 corps composant le One Hyde Park, les élèves découvrent quelques esquisses, croquis et réflexions architecturales lors de la phase APS de ce projet imaginé par le cabinet d’architecture Rogers Stirk Harbour + Partners (RSH+P)... Petit détail, le One Hyde Park a couté 1.15 billion de pounds.

Comme les ventres ne comprennent pas l’architecture ni la valeur de l’argent, nous reprenons le métro et utilisons de nouveau la Piccadily line pour descendre à la station de Green park. Comme son nom l’indique, il y a un parc et donc certains membres de la French Team peuvent y savourer leur park lunch…

Afin de faciliter la digestion je les emmène sillonner les rues pour nous rendre à l’angle d’un autre magasin de luxe : le Liberty…

Le Liberty & Co tire son nom de son créateur, Arthur Lasenby Liberty qui ouvre le magasin de tissus Liberty of London sur Regent Street en 1875, un magasin qui existe encore aujourd’hui.
Très intéressant du point de vue architectural, il nous permet d’observer le style Tudor.

Ce style en architecture constitue l’aboutissement de l’architecture médiévale britannique tel qu’il s’exprima au cours de l’ère Tudor (1485-1603) et au-delà, à l’initiative des mécènes conservateurs des collèges d’université. Ce style succède au style perpendiculaire et, quoique supplanté par l’architecture élisabéthaine dans les édifices civils ayant tant soit peu d’étendue, le style Tudor continua de marquer de son empreinte le goût britannique pour des siècles et poursuivit une évolution parallèle, comme on le voit dans les extensions données à quelques collèges des universités d’Oxford et de Cambridge jusqu’à l’apparition du style néogothique.
(J’invite les sélectionnés pour l’école d’archi à devenir curieux et pousser plus avant leur recherches)
Un trait caractéristique de ce style est l’arc à quatre centres, dit « arc Tudor » ; les oriels les plus remarquables se rattachent à ce courant ; l’ornementation, plus réaliste, prend aussi davantage de relief. Les murs des maisons d’habitation sont en torchis. On distingue les édifices de style Tudor à six traits distinctifs :
• des colombages purement décoratifs
• un toit à forte pente
• des pignons croisés en déport
• des portes et fenêtres à la fois hautes et étroites
• de petites baies
• des cheminées très hautes, souvent couronnées d’ornements à leur sommet

Pour finir et dépasser les 34 000 pas de la journée, nous retournons au pied du City hall pour retrouver Tristan et sa famille afin de boire un vin chaud et regarder l’ouverture du Tower Bridge.

Avec les quelques membres restants, nous nous baladons vers le Borough Market et finissons notre soirée à déguster un burger.

A demain...

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