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Starship Troopers de Paul Verhoeven

Publication : (actualisé le ) par professeure documentaliste

L’histoire se passe au XXIVème siècle. Elle se focalise sur des jeunes tout juste sortis du lycée ; Carmen qui entre à l’académie en tant que pilote, Carl qui devient scientifique, tandis que Dizzy et Johnny s’engagent dans l’infanterie mobile.
Alors survient une guerre interstellaire entre l’humanité et un peuple extraterrestre, les "arachnides", ces derniers détruisent la ville de Buenos Aires, d’où étaient originaires les jeunes. Johnny et Dizzy se retrouvent en première ligne de cette guerre. Carmen comprend qu’un avenir avec Rico (Johnny) est impossible et rompt avec lui, pour plus tard se rapprocher de Zander, son lieutenant. De son coté, Rico se rapproche de Dizzy. Durant un combat sur Klendathu, Rico est gravement blessé et passe plusieurs jours en soins intensifs . Il se retrouve sur la liste des morts au combat et Carmen y croit. Ils repartent en mission mais leur commandant Rasczak meurt sur le terrain. Dizzy, elle aussi touchée par l’ennemi, meurt dans la navette dans les bras de Rico. Carmen, pilotant la navette, découvre que Rico n’est pas mort.
une dernière mission a lieu, Zander se fait capturer et tuer par les arachnides. Ils font alors exploser une bombe nucléaire et le chef des arachnides est capturé.
L’armée sort victorieuse contre les arachnides.

Starship troopers a un fond anti-fasciste peu perçu par les spectateurs en général. Paul Verhoeven dénonce par son film l’impérialisme américain, avec un second degré. Les personnages représentent une société "idéale" avec des humains beaux, musclés, à la limite de la perfection. Ils sont néanmoins naïfs et superficiels, ils prétendent se défendre contre des agresseurs aliens mais forment au final un empire fasciste.

Bien que sanglant, j’ai bien aimé ce film, il est facile à comprendre et pas trop lent. Même avec beaucoup d’histoires de cœur qui vont dans tous les sens, on comprend le fond qui parle de guerre et de fascisme.
Les effets spéciaux sont pas mal (du moins pour l ’époque), les plans bien choisis et le long métrage est bien filmé.

Méline S.
2nde 4