Accueil > Voie Techno > Bac STL Sciences et Technologies de Laboratoire spécialité Biotechnologies > Projets divers en STL Biotechnologies > Concours Agar’art au lycée VLD > Concours Agar’ART 2021 au lycée VLD !!!

Concours Agar’ART 2021 au lycée VLD !!!

Publication : par FX

Cette année, les élèves du lycée Viollet-le-Duc ont souhaité réitérer pour la seconde année, leur participation au concours Agar’Art 2021 sur le thème de la « biodiversité de demain » en Première STL et Terminale STL.

Après avoir travaillé sur les milieux de cultures et les caractères biochimiques des bactéries en microbiologie lors du projet sapin de Noël, ils ont pu mettre en œuvre leurs nouvelles connaissances, en les associant à leurs compétences artistiques et à leur imagination.
Le concours Agar’Art est un concours de dessin sur milieu de culture solide appelé « gélose ». Les dessins sont réalisés avec des bactéries qui, lorsque leurs besoins nutritionnels et de conditions de croissance sont respectés, se développent sur ces milieux en formant des « colonies » visibles à l’œil nu.
De nombreux milieux de cultures existent, chacun ayant une composition différente répondant plus ou moins aux besoins des bactéries. Selon ses besoins, certains milieux vont mettre en évidence des caractéristiques particulières des bactéries utilisées, se traduisant par des variations de couleurs.

Votez, grâce au sondage envoyé sur PRONOTE, pour votre gélose préférée. La gélose gagnante représentera le lycée Viollet le duc pour concourir au niveau national (et éventuellement à la version internationale) du coucours Agar’art 2021.

Vous trouverez ci-dessous les dessins sur géloses, réalisés par les élèves du lycée (1ère STL + Terminale STL) :

  1. Paysage marin
    J’ai utilisé les propriétés de croissance d’Escherichia coli sur la gélose TBX pour représenter un poisson avec des algues sous un ciel entre soleil et nuage.
  2. Les répercussions de la pollution sur les animaux
    Pour le concours Agar art, j’ai décidé d’utiliser Escherichia coli sur gélose TBX pour illustrer un oiseau qui représente la biodiversité. J’ai ensuite dessiné un sac représentant les déchets de l’homme qui détruisent l’habitat des animaux, en ensemençant Staphylococcus aureus sur une gélose Baird Parker.
  3. Radioactivité
    J’ai choisi la gélose Drigalski pour sa couleur verte. Cette couleur est, à la fois, le symbole de la nature et la couleur liée aux toxines. Pour moi, la biodiversité de demain ne pourrait qu’être radioactive et toxique pour l’alimentation, compte tenu des activités humaines polluantes.
  4. La Closcoliginosa
    Mon œuvre représente une fleur modifiée à cause de la pollution, réalisée à l’aide de trois souches bactériennes (Clostridium sporogenes, Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa) sur des géloses variées (Drigalki, Spanetz et Bartley, CLED, EMB, BCP, TBX, Cétrimide).
  5. Foetus
    J’ai ensemencé la bactérie Pseudomonas cepacia sur gélose VBRP pour dessiner un fœtus représentant donc la biodiversité et le futur.
  6. Le poisson queue-de-voile : la vie proche de la mort
    C’est la mort d’un poisson. Depuis sa naissance, il était destiné à mourir avant son heure à cause de la pollution. J’ai utilisé des géloses Baird-Parker de couleur jaune/marron pour montrer que l’eau est polluée, et la bactérie Staphylococcus aureus formant des colonies noires pour montrer que, depuis la début, le poisson a été affecté par la pollution. Si cela continue ainsi, il n’y aura plus de poisson.
  7. Remise en question de l’Homme
    J’ai décidé d’illustrer un environnement qui a été altéré par l’homme et donc, par conséquent, l’arrivée du réchauffement climatique (avec Staphylococcus epidermidis sur gélose Chapman). Par la suite, j’ai dessiné un deuxième paysage qui n’a pas été touché par l’homme (avec Escherichia coli sur gélose TBX). Ainsi la troisième gélose (Baird Parker ensemencée avec Staphylococcus aureus) montre un homme qui a le choix entre deux destinations : soit prendre soin de la biodiversité ou bien la détruire. C’est une remise en question de l’Homme auprès de la nature.
  8. Bunnycide, le lapin aux pesticides
    J’ai utilisé la bactérie Escherichia coli sur la gélose EMB pour représenter un lapin, altéré par l’abus de pesticides présents dans sa nourriture : son alimentation, étant devenue toxique, l’a laissé pour mort. Ceci représente pour moi les dangers de l’utilisation de produits chimiques sur la biodiversité future.
  9. Arbre aux deux futurs
    Mon œuvre symbolise, sous la forme d’un seul arbre, ses deux futurs possibles :
    - l’un évoquant une biodiversité détruite par le réchauffement climatique, la pollution, la destruction des espèces végétales et animales…
    - l’autre représentant une biodiversité qui a su être protégée.
    (Réalisé avec Pseudomonas aeruginosa sur gélose drigalski et Escherichia coli sur géloses EMB et TTC).
  10. Le champignon bleu
    Nous savons, aujourd’hui, que la Terre est menacée et très polluée. La biodiversité diminue. Mais la nature a toujours montré, depuis des millions d’années, qu’elle savait s’adapter à son environnement. J’ai alors imaginé le champignon de demain. Réalisé à l’aide de deux espèces bactériennes différentes (Escherichia coli en bleu et Staphylococcus aureus en blanc) ensemencées sur gélose TBX, ce champignon bleu aurait muté.
  11. La mer de demain
    La mer de demain est une œuvre montrant la dégradation progressive de l’océan et de son environnement. Par le ton de couleur vert (Escherichia coli sur la gélose Drigalski), on peut imaginer un monde où l’eau est si polluée que tout être vivant (poisson ou végétal) finira par être dégradé.
  12. Poisson radioactif
    Grâce à la culture pseudomonas aeruginosa sur gélose Cétrimide, j’ai réalisé un poisson fluorescent dû à la pollution causée par les usines nucléaire.
  13. Crâne mexicain
    J’ai effectué ce dessin de crâne pour exprimer le surplus de maquillage utilisé dans notre société. Il ne faut pas oublier que le maquillage est créé à partir d’êtres vivants (notamment de graisse de baleine). Mon idée de base est venue lors des maquillages utilisés dans les carnavals au Brésil ou lors de la fête de la mort au Mexique.
    (Réalisé avec Escherichia coli et Staphylococcus aureus sur géloses EMB, Mac Conkey et Baird Parker).